La vigne était omniprésente en Meuse et le nombre de lieux-dits s’y rapportant est encore important dans le cadastre napoléonien. En Argonne, plus de 500 de ces lieux-dits sont formés avec les mots vigne et vin. Ce dernier signifiait également vigne en patois. Ces deux mots se retrouvaient au féminin en Argonne pour désigner une même plante. La qualité du vin variait selon les années, agréable à boire quand l’été avait été ensoleillé et chaud et titré de médiocre piquette quand le temps n’y était pas. Dans la hiérarchie sociale, le nom du vigneron était laboureur de la vigne, ce qui le faisait passer avant le vigneron des champs.

a la vigne
a la vignée
a la vignotte

au chi de vigne
la haute vigneule
la vigne
la vignée
la vignette
le vigneux
le vignot
les bois vignots
les vignes
pièce la vigne

aux vignes d’athènes
la vigne d’angleterre
la vigne de l’enfant
la vigne des 3 ivrognes
la vigne la dame
la vigne le comte
la vigne le curé
la vigne zabette
les vignes le prieur
la vigne le prêtre
la vigne madame
la vigne martin
les vignes monsieur
vigne l’arpenteur
vigne le seigneur
vigne monsieur
vignes des moines
vignes des nonnes
vignes l’abbé
vignes maman

champ vigneron
la vigneronne
pré vigneron
vignes vigneron

aux longues vignes
la courte vigne
la nouvelle vigne
la vieille vigne
les blanches vignes
les grandes vignes
les jeunes vignes
les plattes vignes

les vignes de travers
vigne de la gauche
vignes du soleil levant


à l’enclos des vignes
clos des vignes
vigne clause

la vigne banaux
vignes de la crouée

les vignes de bras
vignecourt
vigneville

lavigneville
vigneul sous montmédy
vigneulles les hattonchâtel