On parle de basse, moyenne et haute justice.
Elles étaient le monopole des seigneurs et l’importance de ces derniers leur donnait un droit de justice pouvant aller jusqu’à la mort. Les corps étaient alors pendus, souvent sur une hauteur et le long des chemins ou au croisement de ceux-ci. Ils restaient exposés à langue des passants afin de servir d’exemple. Les corps en décomposition étaient ensuite attachés à un …………
Des lieux-dits marqueurs d’endroits dédiés à la justice.
ECHAFAUD l’échafaud
ECHELLE aux échelles
ETRANGLOIR à l’étrangeuie ?
FOURCHE les fourches patibulaires
GIBET la côte du gibet
GUILLOTINE la guilloterie ?
JUSTICE la vieille justice
MONTE A REGRET monte à regret
PENDOIR le pendu
PILIER la pilière
POTEAU les trois poteaux
POTENCE à la potence
RAGOT la ragotte
TREPIED au trépied
Certains lieux-dits pourraient, en mentionnant l’endroit ou le type de lieux où ont pu être appliqués des décisions de justice, être relevés dans ce thème.
à l’arbre pendu
la fontaine des pendus
le poirier des pendus
La justice était également rendu aux animaux soupçonnés de toutes sortes de maux, des épidémies aux calamités agricoles.
au chien pendu
au loup pendu
chat le pendu
On nous donne l’exemple d’une truie qui avait dévoré un jeune enfant qui avait échappé à la surveillance de ses parents. Pour l’exécution, l’animal avait été habillé avec des vêtements d’homme avant d’être découpé en morceaux et ses chaires jetées aux chiens.
le champ le bourreau
S’agit-il ici d’un patronyme ou d’un de ces bourreaux qui officiaient pour hommes et animaux.
Mais le terme de pendu peut également correspondre à des scènes de suicides. Le singulier employé semble nous orienter vers cette explication.
On trouve les lieux-dits suivants :
au pendu
coteau le pendu
la femme pendue
le champ le pendu
le pré le pendu